Maxime Ginolin : Deux personnalités, Les mêmes combats

==> Article écrit en Mars 2013 pour Coze Magazine

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Maxime Ginolin, un jeune chanteur, a donné un concert intimiste au bar Le Grincheux de Strasbourg mercredi 6 mars dernier pour sa première venue dans la capitale alsacienne. Des chansons de style rock chantées en anglais et tirées de son propre album Human or not human. Les 70 personnes présentes ce soir là au Grincheux étaient comblées, d’autant plus qu’à chacun de ses concerts, Maxime Ginolin diffuse ses clips.

Mais au fait, qui est-ce ?

Né à Aix-les-Bains le 28 septembre 1988 mais ayant passé la plus grande de sa vie au Maroc (ses parents y ont déménagés lorsqu’il avait 3 ans), Maxime Ginolin revient en France en 2008, d’abord pour étudier. Mais le système éducatif français ne lui convient pas et il décide alors de faire à sa façon. Il noue alors des contacts et commence à bouger un peu partout, même si sa résidence principale reste à ce jour la ville de Lyon. C’est ici que l’histoire commence.

Ce jeune homme de 24 ans est un talent multiple. Il chante, écrit et compose ses musiques, mais aussi produit, réalise et monte ses propres clips, toujours quasiment sans budget, mais avec une équipe de fidèles passionnés. En mélangeant allègrement plusieurs activités, sa voie se dessine tout doucement. La sienne se situera forcément entre le cinéma et la musique. Elle regroupera les deux. Oui, Maxime Ginolin se tourne vers la carrière de compositeur-réalisateur, très influencé par de nombreux grands compositeurs de films comme Danny Elfman (compositeur de la plupart des musiques des films de Tim Burton), que l’on peut sans conteste qualifier comme son père spirituel.

Mais ce jeune talent originaire d’Aix-les-Bains n’est pas qu’un artiste, loin s’en faut. Il se décrit même tout à fait autrement :

« Aujourd’hui, tout le monde se dit artiste. Soit. Moi, je me considère comme un « artiviste », une alliance entre activisme et art. Je préfère que l’on retienne cela de moi. Il faut savoir que je n’ai jamais pris de cours de chant, de danse ou quoi que ce soit. J’ai tout appris sur le terrain, je voulais faire à ma façon ».

Ses combats

En effet, Maxime Ginolin ne fait pas que chanter pour chanter. Il le fait pour plusieurs causes. Parmi les plus importantes, citons la défense des animaux, les femmes dominées par la dictature ou l’extrémisme religieux, les enfants battus ou encore la lutte contre la pédophilie :

« J’ai du mal à faire un clip sans passer un message. Je veux vraiment toucher le plus de gens possible, qu’ils connaissent mon travail et que mes idées fassent leur chemin. Il y a beaucoup d’êtres en souffrance, humains comme animaux, et je les aide comme je peux en étant présent à de nombreuses manifestations. Mais aussi avec mes clips, mes chansons, et tout naturellement dans ma vie car je suis complètement vegan, par respect pour les animaux. »

Maxime Ginolin n’est pas seul

Jamais loin de Maxime Ginolin, un autre personnage existe. Celui-ci est né il y a quelques années déjà. Il s’agit de MagicJack, à qui le chanteur a donné vie.

Évoluant dans un univers fantastique et cinématographique rappelant Tim Burton, ce personnage est un peu le personnage du Joker de Batman, mais avec de bonnes intentions. Et même si son apparence (maquillages horrifiques et extravagants) pourrait faire peur au premier abord, il ne faut pas se leurrer. MagicJack soutient les mêmes causes que Maxime Ginolin. Il utilise simplement une approche très différente, pour toucher un plus large public encore.

Maxime Ginolin donne sa propre définition de MagicJack et définit sa relation avec lui :

 « C’est un personnage subversif à l’idéologie corrosive, mais aussi un défenseur excentrique des sans-voix et des innocents. On ne peut le définir autrement. Ainsi, moi et MagicJack sommes deux êtres à part, mais qui se complètent, œuvrent ensemble et véhiculent tous deux une schizophrénie consciente et assumée. Une façon de doubler la portée de nos messages car ce que je ne fais pas, MagicJack le fait ! Et inversement. »

A noter que MagicJack, à l’instar de Maxime Ginolin, a aussi son propre album, nommé Dawn of a new age.

Un bon début de carrière

Des concerts en France donc, mais aussi au Maroc et en Belgique ainsi que près de 350 000 vues de l’ensemble ses vidéos sur Youtube, la carrière de Maxime Ginolin décolle favorablement. C’est bien, mais pas encore suffisant. Le combat de l’artiviste aux multiples facettes et personnalités n’est pas encore terminé. Il ne finira peut-être même jamais. Maxime Ginolin et son comparse excentrique MagicJack ont encore de quoi faire pour changer la face du monde.  Mais il suffit de les voir essayer pour se convaincre que c’est possible.

Pour se plonger dans l’univers de Maxime Ginolin ou de MagicJack, voire des deux, rendez-vous sur www.maximeginolin.com

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