La poésie à travers moi

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Ne voyez pas ici un élan de narcissisme,
Ni la moindre tentative de sensationnalisme,
Mais juste une petite envie de parler de moi,
A travers un art auquel, depuis 15 ans, je crois

La poésie fait partie de ma vie depuis longtemps,
Elle a rythmée mes émotions en grandissant,
M’a fait prendre conscience de mon amour des mots,
A travers des rimes parcourant sans cesse mon ciboulot

En voici donc quelques unes, jetées sur le papier
Pour peut-être vous donner envie de me rencontrer
A travers mes histoires, féériques ou plus réalistes
Souvent drôles ou joyeuses, parfois plus tristes

Envahi par un puissant sentiment de curiosité,
Je ne peux m’empêcher de me laisser dériver
Un peu partout, là où mon imagination m’emmène
Souvent au cœur de l’océan, à la rencontre d’une sirène

De nature optimiste, je suis déterminé,
A rester ce que je suis et à continuer à rêver,
A un monde meilleur, que j’aurais peut-être inventé,
Au détour d’un poème, que jamais je ne pourrais effacer

Les mots me guident au quotidien,
Ils me permettent de ne pas être rien,
Ils façonnent toujours un peu plus mon identité,
Celle d’un homme non dépourvu de sensibilité.

 

Poème: Philippe Schnee

Crédit photo: Christelle Gleitz

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Je suis hors-cadre

Une petite réflexion sur la société dans laquelle nous vivons et sur la façon dont nous sommes conditionnés par celle-ci… la personne sur la photo est volontairement l’auteur de cet article et votre humble serviteur!

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Quand on est petit, dans les cours de récréation de l’école primaire et du collège, on essaye souvent de suivre la mode. On s’habille comme le copain, on suit les modes vestimentaires à la télé, on veut avoir « la classe » avec nos habits de marque. Comme les autres.

Puis, les années passant, souvent au moment d’arriver au lycée, on suit ses propres influences. Notre propre style se définit alors et une partie de notre personnalité commence enfin à s’affirmer. On a aussi la possibilité de ne plus suivre de cours généraux et de se diriger vers les domaines de métiers qui nous intéressent. Mais parfois, l’on ne sait pas quoi faire, on écoute alors les conseils de son entourage ou d’un conseiller d’orientation et, par défaut, on fait quelque chose sans trop savoir pourquoi, sans trop savoir où aller, sans savoir du tout si on sera heureux au final.

Puis peut-être qu’on rencontre quelqu’un, qu’on fonde une famille, qu’on a un beau mariage et plein d’enfants. Nous vivons alors une vie ponctuée de naissances et de décès, de joie et de tristesse, de doutes et de désillusions, de rêves et de retours à la réalité, de critiques et d’encouragements.

En bref, nous sommes cloitrés dés notre naissance car tout ce qui nous entoure n’est qu’un tout petit cadre. La société repose sur des lois, des valeurs, des principes ou des règles de politesse. Le monde lui-même a pour fonction de se renouveler. Les êtres vivants se reproduisent pour pérenniser leur espèce, les feuilles des arbres tombent à l’automne mais se reforment au Printemps… c’est ce qu’on appelle le miracle de la vie.

Et parce que ce fameux miracle constitue un éternel recommencement, une boucle dans lequel le temps s’est à jamais enfermé, il nous semble logique de reproduire ce schéma dans tous les aspects de notre propre vie.

 

Ainsi, il te faudra aller tous les jours au bureau pour ingurgiter 5 à 6 tasses de café et travailler (un peu) sur quelques dossiers et répondre (parfois) au téléphone.

Ou alors, tu iras à l’usine et tu feras du travail à la chaine. Il faut bien quelqu’un pour fabriquer tout ce dont a besoin la société pour vivre.

Et même si tu fais un boulot foncièrement intéressant et qui te plait, tu n’auras jamais d’autre choix que de pointer à l’heure prévue dans ton contrat le matin afin d’être à temps au boulot et de faire tes sept heures par jour minimum dans le cadre (tiens !) d’un CDI à temps plein, si tu as la chance de ne pas devoir faire d’heures supplémentaires. En clair, tu es un mouton (repense au film de Charles Chaplin, Les temps modernes).

Tu es cadré et tu l’acceptes car finalement, ce n’est pas bien compliqué. Peut-être même que tu aimes ça et, si c’est le cas, tu peux d’ors et déjà arrêter de lire cet article. Mais je sais que tu ne le feras pas. Et tu sais pourquoi j’affirme ça ? Pas parce que j’aurais des dons de médium, mais parce que tu vas me voir comme un extra-terrestre, comme une espèce de chose inférieure à toi qui a l’extrême arrogance de se sentir supérieure. Et ça, tu le penseras car je ne suis pas cadré.

Tu en seras même certain car je ne suis pas la même logique que toi et tu rentreras peut-être alors dans un débat inutile pour te convaincre et me convaincre que tu as raison. Tu me critiqueras sans doute aussi, tu parleras devant moi et/ou derrière mon dos et peut-être même que tu m’insulteras.

Tout cela fait partie de tes droits les plus élémentaires, et qui serais-je pour m’y opposer ? En plus, je te tutoie depuis un petit moment, c’est un véritable manque de savoir-vivre et une démonstration d’arrogance (encore une fois) à pleine puissance. Mais, qu’y puis-je ? Je ne suis pas cadré !

 

Alors écoutez-moi bien, ceux qui comme moi, se sentent « hors-cadre ». Je parle ici des entrepreneurs, des créateurs, des artistes et de tous les gens pour qui « CDI » ne rime pas avec « vie »!

Les gens vous critiquent ? Les gens ne vous comprennent pas parce que vous voulez agir différemment ? Ils se permettent de donner leur avis sans que vous leur ayez demandé et ne trouvent pas votre manière d’agir logique ou raisonnable ? C’est fatiguant et j’en suis conscient.

Mais n’arrêtez pas, continuez à les contredire, continuez à vous faire passer pour une chose étrange pour le reste du monde et faites ce que vous aimez ! Poursuivez vos efforts, ne soyez pas dans le cadre, sortez-en et soyez définitivement hors-cadre !

Beaucoup trop de personnes se permettent de vous critiquer car vous n’entrez pas dans ce fameux cadre, dans le moule si vous préférez. Appelez cela comme vous voulez. Ces personnes sont les plus tristes du monde, ne les écoutez pas, car ce ne sont pas elles qui triompheront au final.

Ce ne sont pas elles qui accompliront leurs rêves et les plus belles choses de cet univers, ce ne sont pas elles qui découvriront une nouvelle planète, écriront un best-seller ou créeront de véritables chefs-d’œuvre artistiques. A la fin de leur vie, ces personnes se diront :

« Mais qu’est-ce que j’ai été bête de ne faire que ça alors qu’il y avait tant de choses à faire! Pourquoi est-ce que j’ai serré des vis toute ma vie alors que j’aurais pu monter un groupe de Rock? Voyager autour du monde où écrire un roman? ».

Et soyez-en sur, quand vous exprimerez vos envies, vos rêves, vos passions aux personnes cadrées, un argument ressortira d’emblée : « Nous, au moins, on a une situation, on est sûr de toujours gagner de l’argent pour vivre ».

Très bien, mais savez-vous ce qu’est l’argent ? Juste des petits bouts de papiers et de métal qui gouvernent le monde ! Oui, les meurtres, les affaires de corruption, les cambriolages, les divergences multiples, c’est juste pour des petits bouts de métal et de papiers.

Certes, vous n’avez pas le choix, vous devez manger. Mais faites en sorte de pouvoir manger avec votre passion, nourrissez-vous de vos rêves et profitez de votre vie, plus exceptionnelle qu’aucune autre : car ce sera toujours la vôtre.

Avant, maintenant et pour toujours, je suis hors-cadre. Si vous vous reconnaissez, revendiquez-vous ainsi ! Assumez ce que vous êtes et soyez définitivement hors-cadre.

 

Et s’il vous en faut plus, prenez donc connaissance des 5 plus grands regrets des personnes avant de mourir !

 

Philippe Schnee

Crédit photo: Jean-Marc de Balthazar

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La France est belle

La poésie, tout comme l’art en général, peut survivre à n’importe quel terroriste. Tout comme la France. Voici la raison d’être de ce simple poème, rédigé en réponse aux attaques terroristes survenues à Paris le vendredi 13 novembre 2015.

Sur notre belle France, les bombes pleuvent

Le coq a désormais cessé de chanter

Mais il n’a pas encore perdu sa dignité

L’élan de solidarité en est la preuve

 

Les terroristes ont fait exploser leur haine sur notre sol

Ils n’ont pourtant réussi qu’à déverser leur bêtise

Aujourd’hui, nous vivons sans doute la pire des crises

Mais nous devons rester debout, tel est notre rôle

 

Peut-être est-ce véritablement la guerre en France

La bataille contre la bêtise humaine est la pire

Mais nous voguerons toujours sur le même navire

Et, dans le cœur de l’extrémisme, nous enverrons nos lances

 

Il est impossible de stopper la course destructrice du monde

Mais nous pouvons l’aider à évoluer au mieux

En n’oubliant pas que nous sommes toujours plus nombreux

Que quelques inutiles kamikazes et poseurs de bombes

 

Après la pluie meurtrière reviendra le beau temps

Mais il y aura encore des averses dans le monde

Pourtant, c’est lorsque le tonnerre gronde

Que les êtres humains se retrouvent vraiment

 

C’est ensemble qu’il vaincront la terreur

(Ré)unis par et pour l’amour de leur pays

La paix n’aura jamais de prix

Tant qu’elle émergera du fond de nos cœurs

 

JesuisParis- Philippe SCHNEE

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Agression(s) ordinaire(s)

Deux agressions survenues un même jour et pour des raisons différentes, dans deux villes tout aussi différentes, au nombre de 270 000 habitants pour l’une et au nombre de 10 000 habitants pour l’autre. Mélange d’incompréhension et d’impuissance. Ça s’est bien terminé à chaque fois, je vais bien. Mais qu’en sera-t-il la troisième fois ? Faut-il avoir peur de sortir dans la rue ? C’est la question que j’ai envie de poser aujourd’hui.

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On aime toujours à se dire, dans ce genre de situations, qu’on n’est pas fautif. On essaye de ne pas recourir à la violence, on se demande s’il va falloir y recourir si l’individu nous agresse. Finalement, on n’est certain de rien. Ça nous tombe dessus sans qu’on s’y attende. J’ai à chaque fois répondu, je n’ai pas fui, j’ai affronté l’agression comme elle se présentait. Je n’ai pas voulu me laisser faire.

Suis-je fou ? Peut-être.

Avais-je peur ? Tout le monde a peur, celui qui prétend le contraire est l’exemple type de la peur car il a peur de l’avouer.

On a peur que ça se termine mal pour nous, on a peur d’avoir un problème avec la justice si un mot ou un geste est déplacé, on a peur que le problème se retourne contre nous-même si nous n’en sommes pas à l’origine. Et c’est possible ! Cela s’est déjà vu et cela se verra encore.

Alors, qu’aurais-je du faire ?
« Quand on est malin, on ne réponds pas à la provocation, on laisse couler et on continue son chemin ». Une phrase que les ainés tentent souvent de transmettre et répètent à foison.

Alors, quand une personne m’insulte dans la rue, ne devrais-pas répondre ? Qu’est-ce qui l’empêchera de recommencer si je la recroise ? La réponse est aussi simple que la question:  rien.

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Et pourtant, il me faut me taire. Pour espérer, je dis bien espérer, peut-être m’en sortir. Pour ne pas provoquer de conflits inutilement, pour ne pas me faire de mal. Tout cela, on peut l’élargir au monde d’aujourd’hui.

Il nous faut nous taire par rapport à ce qu’il se passe dans le monde. Il nous faut voir et subir les atrocités des terroristes. Il nous faut supporter et subir la dictature des médias, qui se délectent du pouvoir de nous faire avaler tout et n’importe quoi. Il nous faut subir l’incompétence et le mépris des hommes politiques. Il nous faut subir la lâcheté et le cynisme des patrons. Il nous faut subir la méchanceté et les regards des gens lorsque l’on fait quelque chose de différent ou lorsque l’on est tout simplement différent soi-même.

Pas de chance, personne ne se ressemble, tout le monde est unique, donc autant que tout le monde critique tout le monde!

Il nous faut aussi subir un monde souvent violent et dangereux, catastrophique dans bien des aspects. Ce que je veux dire, c’est que de la petite altercation dans la rue au massacre de millions de juifs par Hitler, il n’y a qu’un pas. Du petit regard déplacé au viol et au meurtre d’une jeune femme, il n’y a qu’un pas. La machine s’est emballée depuis bien trop longtemps.

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Et lorsque nous ne sommes pas d’accord, lorsque nous ne nous taisons pas, lorsque nous répondons, lorsque nous ne suivons pas le troupeau du monde, lorsque nous refusons d’obéir à quelqu’un d’autre qu’à nous-même, nous augmentons nos chances d’en subir les conséquences.

Le battement d’aile d’un papillon peut provoquer un tremblement de terre à l’autre bout du monde. Aucun battement d’aile n’est donc à prendre à la légère.
Le monde est difficile, c’est une réalité. Mais s’il est aussi très beau, c’est bien parce qu’il existe des personnes qui ne se taisent pas.

Je ne laisse pas en suspens la question que j’ai posé au commencement de cet article.

Il ne faut surtout pas avoir peur de sortir dans la rue.

A condition de ne jamais arrêter de parler.

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L’amour refait le monde: essai psychologico-poétique

Sous un titre un peu barbare, voici un essai poétique qui a pour but de nous faire réfléchir sur l’amour et l’influence qu’il a sur notre monde.

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A travers les yeux de cette femme, j’ai vu toute la détresse des amours perdus

J’ai ressenti toute la douleur du mal-être amoureux,

Je me suis alors souvenu de toutes les souffrances que, moi aussi, j’ai subi

Liées à la même histoire mais ne ressemblant à aucune autre

En rapport avec les vertiges de l’amour qui ne cessent de faire tourner la tête du monde,

A travers les époques et les temps,

Au firmament des étoiles et de l’univers, du rien et du tout, du chaos et de la désolation.

J’ai compris la tristesse et l’impuissance de cette jeune femme prisonnière de ses illusions,

Accaparée par des souvenirs d’un autre temps et par des moments n’appartenant plus à ce monde

Et c’est en remarquant ses larmes s’apprêtant à couler sur sa peau clairsemée que je me suis demandé quelle était ma place

Et la sienne. Et la nôtre. Et celle de tous les autres. La place du monde.

J’aurai aimé pouvoir l’aider, m’aider, nous aider et comprendre

Mais rapidement, mes pensées se sont figées dans un ailleurs

Depuis que le monde est monde nous ne cessons de naviguer à travers les sentiments

Ils jalonnent notre vie depuis que nous avons commencé le voyage.

Mais le fleuve est chaotique, la mer déchainée et le torrent boueux

Tandis que, depuis bien longtemps, il n’ y a plus de capitaine à bord du navire

Nous sommes alors seuls maîtres à bord mais nous ne contrôlons plus rien.

A peine arrivons-nous à impulser des directions pour dériver un peu plus.

En fait, il n’ y a jamais eu de capitaine et le destin ne peut être nommé à ce titre:

Ce n’est qu’un faiseur. Il travaille en fonction de notre humeur. Nos ressentis le contrôlent

Il s’exécute parfois tristement: c’est ainsi à travers les larmes d’une jeune femme que nous le comprenons réellement

Le faiseur est inaccessible: seul l’esprit l’est.

Nous aimerions parfois, voir souvent, aider ceux qui souffrent.

Être aidé quand nous souffrons et que seule la solitude nous appartient encore.

Quelle que soit la situation, hommes et femmes ne sont pas différents.

Tous les deux sont éternellement maîtres de leurs destins.

Il leur suffit de le savoir. D’en être sûr. De ne jamais l’oublier.

C’est la réponse à la vie et à l’amour.

 

 

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JE SUIS CHARLIE

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Aujourd’hui, mercredi 7 janvier 2015, la France a été sauvagement attaquée, par l’intermédiaire des journalistes de Charlie Hebdo et des policiers présents pour les protéger. Je ne vais pas vous faire un résumé de la chose, je pense que vous savez maintenant de quoi il s’agit.

Les abominables terroristes qui ont perpétré cet acte, visiblement minutieusement préparé, ne méritent pas le moindre égard. Il faut donc espérer qu’ils soient rapidement retrouvés et punis. Et si ça ne tenait qu’à moi, ils ne mériteraient que la peine de mort.

Mais puisque de toute façon, ce ne sera pas le cas, il existe une autre manière de les combattre ! Celle-là même qu’utilisait au quotidien Cabu, Charb, Tignous, Wolinski et tous les autres dessinateurs et journalistes de talents qui ont été lâchement assassinés aujourd’hui : La plume !

Je suis moi-même rédacteur, j’écris pour gagner ma vie. Et même si je ne suis pas journaliste au titre de la carte de presse, je connais ce métier, grâce à mon travail pour les Dernières Nouvelles d’Alsace.

Je me sens donc particulièrement concerné par ce qui s’est passé aujourd’hui, et suis de tout cœur avec les proches des victimes.

Les terroristes ont voulu annihiler la liberté d’expression, la liberté de la presse, l’humour, la satire, la culture française. Mais ce qui est dommage pour eux, c’est qu’ils ont échoué. Jamais, ils ne seront plus forts. Ces terroristes veulent prendre les armes, tuer à tout va ?

Très bien, alors prenons les stylos, les crayons, les claviers d’ordinateurs et combattons-les encore et encore, tel que le faisait Charlie Hebdo au quotidien !

Levons une armée de crayons et de stylo, et anéantissons-les. Gravons leurs noms dans le livre de la honte, sur la page Facebook de la misère, sur le Twitter des déséquilibrés ou encore dans l’e-book des fous à lier.

Chers terroristes, j’ai maintenant moi aussi envie de vous prendre la vie, comme vous l’avez fait pour 12 personnes ce matin. Mais pour ça, je ne vais pas utiliser les armes. Où plutôt, je ne vais pas utiliser VOS armes, mais la mienne, celle que je défends : L’écriture.

Alors, chers terroristes, à votre tour :

VOUS ETES MORTS A JAMAIS !

 

Et en ce qui me concerne, et comme beaucoup de monde, je continue ma vie, et je continuerai à défendre la liberté d’expression.

En trois mots et définitivement :

JE SUIS CHARLIE

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Poème sucré

Poème rédigé spécialement dans le cadre de ma participation au marché aux sucreries d’Erstein, et destiné à mettre en évidence les nombreuses douceurs auxquels les visiteurs allaient pouvoir se confronter !

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Poème sucré

Bienvenue à vous, visiteurs et amis ersteinois,
Vous venez de pénétrer dans le royaume du chocolat,
Un endroit ou le sucre, sous toutes ses formes, est roi,
Bonbons, pâtisseries et gourmandises, c’est aussi simple que ça.

Contentez-vous, tout d’abord, du plaisir des yeux,
Car même si l’on dit parfois qu’ils sont plus gros que le ventre,
De ces délices, vous pourriez vite tomber amoureux,
Gare alors à ne pas vous y laisser trop prendre.

Parmi ce vivier de couleurs, vous effleurez un macaron,
Que vous laissez légèrement craqueler sous votre doigt,
Vous comprenez alors tous ses secrets durant ce bref instant d’évasion,
Tandis que vos lèvres s’entrouvrent, non sans un certain émoi.

Puis vous rapprochez le macaron de votre bouche impatiente,
En le croquant, une explosion de saveurs vous envahit,
Elle offre à vos papilles la sensation qu’elles attendaient, frémissantes,
Vous vous sentez alors défaillir : Mais ce n’est pas fini.

Vous décidez alors de vous laisser aller,
Tel un aventurier arpentant les allées de terres nouvelles,
A la recherche d’un moment depuis des mois égaré,
Le partage d’un délice sucré, à l’aube de Noël.

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Il était une fois… dans la cité du sucre

Petit Conte de Noël écrit à l’occasion du marché aux sucreries d’Erstein les 6 et 7 décembre 2014. L’histoire de deux lutins arrivant à Erstein, capitale du sucre, un beau soir d’hiver…

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Il était une fois… dans la cité du sucre

 

De la neige commençait à tomber, en même temps que la nuit. Deux étranges personnages se baladaient à travers la contrée. Pas plus haut que trois pommes et tout de vert vêtus, ils ne se doutaient pas qu’ils venaient d’entrer dans un pays magique. C’était deux lutins. Soudain, l’un d’eux s’extasia :
– Tu vois cette lumière, là-bas ?
Son camarade releva la tête.
– Ouais, et alors ?
– Eh bien, tu n’es pas curieux ?
Les deux petits êtres se dirigèrent vers le grand bâtiment du centre de la ville. Une ondée de lumière provenant de l’intérieur traversait la porte d’entrée et perçait la grisaille de l’hiver. L’air froid sculpta alors les strates de lumière.
Une flèche faite de particules lumineuses se dessina dans l’atmosphère, juste devant les deux lutins. La lumière révélait une partie de leur visage. Un nez et des oreilles pointues, des yeux malicieux, de fines lèvres et un air à la fois accueillant et détestable selon leur humeur.
Ils entrèrent.
A l’intérieur, le spectacle fût merveilleux. Ils furent tous deux pétrifiés devant tant de beauté. Leurs yeux s’écarquillèrent et leur souffle se coupa instantanément. Un paradis leur faisait face.
Les murs blancs et rouges étaient ornés de guirlandes et de boules de Noël. Les multiples lumières colorées inspiraient leur confiance. Au sol, de multiples étalages de chocolats, de pâtisseries et de bonbons en tout genre les narguaient. Un fumet de chocolat et de vin chaud alla s’’aventurer aux abords de leurs narines. Toute la pièce, immense, n’était qu’un mélange de senteurs raffinées et de douceurs exquises.
L’un des lutins se sentit soudain pousser des ailes et courut vers le premier étalage de bonbons. L’autre le retint, arguant le fait que ce n’était pas à eux, et qu’il fallait d’abord demander la permission. Ne voyant personne, le lutin se détacha de son emprise et courut vers les sucreries multicolores.
Il s’arrêta devant l’étalage, le contempla un instant, puis se saisit d’un magnifique bonbon arlequin. Il l’enfourna immédiatement dans sa bouche et commença à mâcher. Mais le bonbon, à sa grande surprise, n’avait pas le moindre goût ! D’ailleurs, il n’avait plus de bonbon dans la bouche !
Il avala sa salive et regarda autour de lui. Tous les étalages venaient de disparaitre. La salle se retrouva instantanément vide, tandis que les décorations du mur disparurent.
L’autre lutin fit la morale à son ami :
– Je te l’avais dit que ce n’était pas à nous, tu es content ?
– Ce n’était qu’un tout petit arlequin…
Soudain, une poussière blanche traversa la salle et s’arrêta devant eux, avant de se solidifier. Un étrange personnage prit alors forme. Il était fait de… millions de grains de sucre !
Le personnage, qui ressemblait au père Noël sans son manteau rouge, leur adressa ces quelques mots :
– Bienvenue, mes amis ! Bienvenue à Erstein !
Les deux lutins se regardèrent, jusqu’à ce que le plus raisonnable des deux ose poser la question qui lui brûlait les lèvres :
– Mais qui êtes-vous, Monsieur ?
– Allons, allons ! Vous êtes au pays du sucre, ici ! Je suis l’homme sucré !
Le deuxième lutin se hâta d’intervenir :
– Où sont passées toutes les friandises, Monsieur Sucré ?
– A Erstein, petit imprudent, il y a du sucre pour tous ceux qui le méritent. Crois-tu le mériter vraiment ?
Le lutin baissa alors la tête, pendant que son compagnon et l’homme sucré le dévisageaient. Il reprit finalement la parole :
– Pardon, je n’ai pas pu résister avant…
L’homme sucré s’esclaffa !
– Mais ce n’est pas grave, mon ami ! Je plaisantais !
Il positionna sa main en l’air et souffla dessus. Quelques grains de sucres s’en détachèrent. Les étalages de douceurs et les décorations réapparurent alors comme par magie.
– A Erstein, il y a du sucre pour tout le monde, voyons ! Je voulais juste t’effrayer un petit peu ! Allez, bonne route compagnons !
Et l’homme sucré s’éclipsa instantanément dans un nuage de poussière blanche. Les deux lutins se servirent alors abondamment avant de reprendre leur route.
La neige tombait toujours, encore plus qu’avant. Elle se déposa sur les toits des habitations. En y regardant de plus près, ces habitations étaient particulières. Elles étaient faites de petits rectangles blancs, empilés les uns sur les autres.
Quant à la neige, si douce et pure soit-elle, elle n’était pas si froide. Juste un peu glacée. Et si l’on réfléchit, on comprend pourquoi les enfants aiment tirer la langue vers le ciel pour attraper les flocons de neige. L’homme sucré n’avait pas tort, finalement :
« A Erstein, il y a du sucre pour tout le monde, voyons ! ».
 
FIN

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Lettre de motivation gourmande

Voici une petite lettre de motivation gourmande, écrite spécialement dans le cadre d’un marché de Noël ayant eu lieu à Erstein le 6 et le 7 décembre 2014.
Elle reprend la structure et les principes de base d’une lettre de motivation, mais se distingue par son humour. Elle a en effet été écrite pour coller au thème de Noël et de la gourmandise, afin d’avoir une place dans ce fameux marché de Noël.
Je vous laisse donc découvrir une candidature pour un poste de… chargé de gourmandises !
Qui ne serait pas tenté par une telle offre?
929591343

 

Lettre de motivation gourmande :

 

Nom du candidat
Adresse
Code postal-Ville
Numéro de téléphone/E-mail

Nom de l’entreprise
Adresse
Ville

Erstein, le 6/7 décembre 2014

Objet : Candidature

Pièces jointes : CV, Macaron au pain d’épices

Madame, Monsieur,

Je vous adresse ma candidature pour le poste de chargé de gourmandises au sein de votre organisme.

Mais avant toute chose, un rapide regard sur mon parcours personnel : la gourmandise et moi, c’est une histoire qui dure quasiment depuis ma naissance. Tout petit déjà, j’étais gourmand dans les marges des cahiers et ne manquais pour rien au monde le goûter de 10 heures, au moment de la récréation.

A l’heure de finir l’école, il m’était également impensable de ne pas succomber à mon goûter de 16 heures, fait de saveurs plus ou moins équilibrées et régalant mon palais jusqu’à l’heure du dîner.

C’est donc tout naturellement que je me suis dirigé, après le collège, vers une formation en pâtisserie. J’ai ainsi appris à faire du sucre un délice pour les papilles, mais aussi un plaisir visuel et olfactif. Ayant pour habitude de goûter à mes créations, je peux vous certifier être détenteur d’une expérience certifiée en la matière.

Expérience que je n’ai pas hésité à peaufiner en me rendant dans diverses grandes pâtisseries françaises, notamment à Paris. La fabrication des macarons n’a par exemple plus de secrets pour moi.

J’ai donc toutes les compétences requises pour mener à bien les missions que vous proposez. Je peux tout aussi bien vous proposer de nouvelles douceurs que vous donner la consistance de n’importe quelle pâtisserie connue ou reconnue.

En clair, je suis certainement la personne idéale pour intégrer le poste de chargé de gourmandises. Il est rare de pouvoir conjuguer travail et passion. C’est pourtant l’opportunité que vous m’offrez aujourd’hui et j’espère que ma candidature aura retenu toute votre attention.

Je joins mon Curriculum Vitae à cette lettre, qui est un approfondissement de ce que vous venez de lire. Il vous permettra de prendre compte de toutes mes expériences et formations antérieures, ainsi que de mes centres d’intérêt. Ci-joint également, un délicieux macaron au pain d’épices, qui saura vous montrer toute l’étendue de mon savoir-faire.

Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus sucrées.

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La recherche de travail : Une histoire méprisante

LETTRE DE PROTESTATION

Cette « lettre de protestation » reprend le modèle type des lettres de motivations. Elle a pour but de se moquer d’une situation bien réelle. Le mépris des employeurs et recruteurs à l’encontre des jeunes diplômés, chômeurs, ou plus généralement toutes personnes désirant trouver un travail correspondant à ses ambitions.

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NOM prénom
Adresse
Code postal Ville
Numéro de téléphone
E-mail

A l’attention de
Entreprise quelconque
Adresse
Code Postal Ville

Pièce jointe : CV

Ville, le 15 juillet 2014

 

Mesdames, Messieurs,

Je vous adresse aujourd’hui ma lettre de protestation pour le mépris dont vous me faites part tout au long de l’année.

J’ai un parcours scolaire tout à fait convenable, allant du collège à l’université et traversant divers domaines.

Je suis motivé  et je n’envoie pas mes candidatures au hasard. Je sais que j’ai la possibilité de faire quelque chose de bien au sein de votre entreprise, de votre mairie, de votre rédaction, de votre agence de communication, de votre… tout ce que vous voulez.

Oui, je peux faire de belles choses. Je peux gagner ma vie tout en servant vos intérêts au mieux et avec toute l’ardeur au travail dont je suis capable.

Et s’il y a des choses que je ne sais pas encore faire, pas de problèmes !

Avec un peu de temps et d’entrainement, ça viendra. Je peux même payer de ma poche une formation à 3000 euros ou plus (alors que justement je n’ai pas encore l’argent nécessaire pour le faire) afin d’être prompt au travail le plus rapidement possible, si vous avez des besoins urgents.

Mais voilà… Je suis obligé de souligner que j’ai 24 ans. Je fais partie des « jeunes ». Vous savez, la génération des moins de 25 ans, celle dont le taux de chômage frôle les 24 % en 2014.

Et mes quelques petites expériences grappillées par ci par là et généreusement notifiées sur mon CV ne suffisent pas à vous combler. La plupart du temps d’ailleurs, les petites expériences en question se font sous forme de stage. Le stage, un moyen facile et rapide pour trouver un jeune travailleur prêt à faire n’importe quoi pour rentrer dans le monde du travail.

Mais le gros avantage du stage, c’est que ça vous permets de ne pas débourser grand chose pour le stagiaire en question. Parfois même rien du tout lorsque le stage ne dépasse pas deux mois. De la main d’œuvre gratuite en somme, alors que certaines entreprises ont pourtant les moyens de rémunérer leurs stagiaires.

Le stage, cela apporte également (et malheureusement) un autre problème : Pour pouvoir en bénéficier, il faut une convention de stage. Pour obtenir la convention tant rêvée, les solutions ne sont là non plus pas illimitées.

La plus évidente est encore d’être étudiant. Ainsi, le stagiaire, l’école ou l’université, puis l’entreprise, signent cette convention de stage à trois mains. Convention faisant office de contrat si l’on veut. Oui, c’est vrai que le stage a d’abord été créer pour permettre aux étudiants de s’insérer petit à petit dans le monde du travail, de donner une première image de l’entreprise.

Souvent, d’ailleurs, les stages sont obligatoires durant les études selon le cursus choisi. Mais ce que l’on oublie trop souvent, c’est qu’à la fin des études, une fois le diplôme obtenu et fièrement accroché au mur de sa chambre, une sempiternelle question se pose : « Comment accéder au marché du travail? »

De rares chanceux ont alors la chance de trouver directement le CDI tant rêvé, d’autres enchainent les CDD dans l’espoir de décrocher un CDI qui arriverait sur le long terme, comme une douce récompense à tous leurs efforts. D’autres encore décident d’ouvrir leur propre entreprise, afin de contrer le marché du travail et de gagner de l’argent véritablement par eux-mêmes.

Malheureusement, la plupart du temps, c’est le stage qui s’impose aux jeunes diplômés. Oui, mais… ils ne sont plus étudiants maintenant ! Comment faire alors?

S’inscrire à la rentrée prochaine à n’importe quelle formation universitaire et ne pas aller en cours? C’est une pratique courante, sorte d’entorse à une loi qui ne fait plus tellement sens au vu de la conjoncture actuelle. Message au gouvernement : Peut-être faudrait-il changer quelque chose non?

D’autres manières d’obtenir une convention de stage existent encore : La mission locale si vous avez moins de 25 ans, un organisme de formation spécifique (que vous pourrez trouver grâce à l’AFDAS [ Assurance Formation des Activités du Spectacle ] moyennant des conditions draconiennes et souvent illogiques) et bien sûr l’incontournable Pôle Emploi.

Malheureusement, il est généralement impossible d’obtenir des conventions pour des stages dépassant les trois semaines lorsque l’on n’est plus étudiant. D’autres organismes, que je ne connais pas, existent certainement encore. Peut-être même pour des stages de plus longue durée. Mais n’oublions pas de préciser que le recruteur est plus en faveur de la main d’œuvre à faibles coûts qu’en faveur de l’embauche du stagiaire par la suite.

En résumé, la seule possibilité offerte aux jeunes diplômés afin de mettre un pied dans le monde du travail est le stage. Le stage permet aux employeurs (qui eux disposent déjà d’un salaire au moins conforme au minimum légal) d’avoir de la main d’œuvre gratuite ou à bas-coût. Cette même main d’œuvre qui, elle, n’a pas les moyens de vivre décemment.

Le terme adéquat pour tout ceci ne serait-il pas : Exploitation?

Vous le savez très bien que nous, jeunes diplômés, ou bien même jeunes tout courts sans diplômes, nous voulons réussir dans la vie. Et pour cela, nous allons continuer à postuler à vos offres de stages. Nous allons également envoyer des lettres de motivations pour vos CDD, CDI, que ce soit à temps plein, à temps partiel, où à mi-temps. Nous allons passer tout le temps qu’il faudra à mettre en avant nos qualités les plus élémentaires pour vous séduire.

Oui, car c’est de la séduction. Nous nous vendons ! Nous cherchons à vous plaire ! Et nous tentons d’être en parfaite concordance avec ce que vous demandez dans la fiche de poste. Même quand ces fiches de postes demandent tant de compétences et d’expériences que nous nous sentons tout petit. Que nous nous demandons :

« Mais pourquoi avoir fait des études dans ce domaine, si je dois aussi savoir faire ça, et ça, et encore ça tout en étant capable de ceci et cela? »

Il est certain que ça ne vous coûtera qu’un seul salaire de recruter une personne capable de faire cinq métiers en même temps. Il est certain que vous prendrez moins de risque en n’acceptant que les personnes ayant au minimum 5 ou 10 ans d’expérience dans des domaines précis ou sur des fonctions similaires.

Tout cela est très bien pour l’avenir de votre société, vous engagez les meilleurs. Vous oubliez cependant une chose :

L’avenir, ce sont les jeunes d’aujourd’hui qui le construisent. Ce sont les générations d’après qui le construiront encore. Et ainsi de suite. Donc si cela est très bien pour votre société, ça ne l’est pas pour la société en général (Rappelez-vous le taux de chômage, et ça ne concerne que celui des jeunes).

Alors, comment voulez-vous, et c’est une des nombreuses raisons pour lesquelles je vous écris cette lettre de protestation, comment voulez-vous que l’avenir se construise si vous ne laissez pas leur chance aux jeunes?

Enfin, je souhaiterai terminer cette lettre en vous rappelant une leçon de politesse, qu’une grande majorité d’entre vous ne respecte pas.

Lorsqu’une candidature vous est envoyée par mail ou par courrier, ayez l’obligeance d’y répondre ! Et si vous répondez par une lettre ou un mail type et qu’on vous demande en retour les raisons de ce refus, afin de comprendre ses erreurs et de s’améliorer pour la suite, ayez l’obligeance de répondre et de ne pas faire la sourde oreille. Ayez l’obligeance de ne pas nous mépriser.

Lorsque l’on vous appelle plusieurs fois (souvent une bonne quinzaine de fois, soyons honnête), qu’on vous laisse des messages sur votre répondeur avec notre numéro afin que vous nous rappeliez à propos du courrier ou du mail que nous vous avons envoyé, ayez l’obligeance de le faire ! Et si vous n’avez pas le temps, déléguez un de vos sous-fifres pour le faire ! Un stagiaire peut-être…?

Lorsque vous nous dites que vous n’avez pas encore eu le temps de regarder notre proposition de collaboration, mais que vous nous ferez part de votre réponse très prochainement, ayez l’obligeance de le faire ! Il ne faut pas avoir peur de nous dire « Non » vous savez, nous sommes de grandes personnes maintenant. Et votre refus nous certifiera qu’il est temps de passer à autre chose au lieu de perdre notre temps et le vôtre à vous appeler ou à vous renvoyer des mails.

En résumé, je vous demande de nous respecter, nous les jeunes diplômés, nous les jeunes candidats à vos offres d’emplois ou à vos stages, nous les chômeurs de Pôle Emploi. Car sans nous, n’oubliez pas que vous ne feriez rien. Votre entreprise ne tournerait pas, votre agence de communication ne trouverait pas de solutions adaptée à ses clients, votre rédaction ne disposerait pas de bons journalistes pour vous révéler la Une du lendemain.

Je joins mon Curriculum Vitae à cette lettre, qui est un approfondissement de ce que vous venez de lire. Il vous permettra de prendre compte de toutes mes expériences et formations antérieures (pas suffisantes), ainsi que de mes centres d’intérêt (qui, ironiquement, ne vous intéressent pas le moins du monde).

Dans l’attente d’une réponse favorable de votre part (en fait, une réponse tout court ce serait déjà bien), veuillez agréer à mon tour, Mesdames, Messieurs, l’expression de mon mépris le plus profond.

 

Exemple de mail de refus le plus courant :

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Cela se passe de commentaires … .

 

Philippe Schnee

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